Le voyage nothombien
Bienvenue sur le voyage nothombien.
Merci de vous connecter ou de vous enregistrer.
Bonne visite sur le forum!
Le voyage nothombien
Bienvenue sur le voyage nothombien.
Merci de vous connecter ou de vous enregistrer.
Bonne visite sur le forum!
Le voyage nothombien
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le voyage nothombien


 

 Interview "persane" a Paris, 2008

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Fractale
Palamède Bernardin
Palamède Bernardin
Fractale


Messages : 617
Date d'inscription : 23/08/2010
Age : 41
Localisation : bientot Gisors

Interview "persane" a Paris, 2008 Empty
MessageSujet: Interview "persane" a Paris, 2008   Interview "persane" a Paris, 2008 EmptyDim 21 Aoû - 20:55

Entretien avec Amélie Nothomb
May 21st, 2008

Par: Saeed Kamali Dehghan, La Revue de Téhéran

Chez Albin Michel, Paris le 9 Janvier 2008



Quelle a été votre impression quand vous avez appris que vos livres étaient traduits en persan?

Cela m’a fait une très, très grande impression, vous savez déjà le mot “persan” pour n’importe quel francophone est un mot impressionnant. Montesquieu a écrit Les Lettres Persanes, avec cette fameuse question: comment peut-on être Persan? Et je dois dire qu’aujourd’hui en France on continue à se poser la question “comment peut-on être Persan”, parce que pour nous les Persans sont des gens tellement mystérieux que nous ne connaissons pas du tout, et je suis très fière parce que je me dis que si les Persans sont amenés à me connaître, je vais être peut-être moi aussi amenée à les connaître.



Comment imaginez-vous l’Iran?

J’ai beaucoup de mal à l’imaginer, tout ce que je sais de l’Iran, c’est qu’il y a beaucoup de montagnes et c’est une chose très importante pour moi car je suis une fanatique de la montagne et il paraît que les montagnes iraniennes sont magnifiques.



Si vous êtes invitée à venir en Iran, accepteriez-vous ou auriez-vous quelques appréhensions?

Non, je n’ai absolument pas peur, mais j’ai toujours un grand problème d’emploi du temps…



Vous êtes née au Japon, qui apparaît de façon répétée dans votre œuvre. Pouvez-vous nous évoquer les premières années de votre enfance là-bas?

Je suis née au Japon, de parents belges, en 1967. Mes parents étaient diplomates et j’ai donc passé toute mon enfance et mon adolescence en Extrême-Orient mais aussi en Amérique. Pour résumer, j’étais dans le sud du Japon, près de Kobe dans les montagnes, jusqu’à cinq ans, puis à Pékin dans la Chine de Mao de cinq ans à huit ans, puis à New York de huit à onze ans, au Bengladesh de onze à treize ans, en Birmanie de treize à quinze ans, au Laos de quinze à dix sept ans, et à dix sept ans pour la première fois dans ma vie, je suis arrivée en Belgique, à Bruxelles. Ce fut pour moi un très grand choc de découvrir l’Europe que je ne connaissais pas du tout, finalement j’arrivais comme une étrangère. Je pensais que la Belgique serait mon pays mais quand je suis arrivée là-bas je n’avais aucun repaire, j’étais complètement perdue et c’est à ce moment là que je me suis sentie la plus seule de toute ma vie et que j’ai commencé à écrire, pas du tout parce que je pensais devenir écrivain, mais parce que j’étais toute seule. Quand j’ai eu vingt et un ans j’ai accompli mon rêve, qui était de retourner au Japon, le pays de ma naissance parce qu’il faut savoir que pendant toutes ces années, je n’ai pas cessé de raconter que j’étais japonaise, je pensais que j’étais japonaise, surtout après mon retour en Belgique. A vingt et un ans, je suis donc retournée au Japon durant deux années mais ce fut un échec professionnel que je raconte dans mon livre Stupeur et Tremblements. Durant ces deux années, j’ai finalement compris que je n’étais pas japonaise, je suis rentrée en Europe et je me dis que j’allais essayer de devenir écrivain parce cela n’avait vraiment pas marché.



Finalement, de quel pays êtes-vous?

Je crois finalement que je suis de Belgique, même si on ne sait pas très bien ce qu’est la Belgique on peut dire que l’on est Belge, cela n’a pas énormément de signification, ce n’est pas comme la France, quand on dit “je suis Française”, cela veut dire quelque chose d’énorme, comme lorsque l’on veut dire “je suis Iranienne ou Persane”. Mais dire “je suis Belge”, somme toute, c’est tout petit donc on peut le dire.



Avez-vous la nostalgie du Japon?

J’ai une nostalgie énorme à propos du Japon, mais au fond, j’ai tellement l’habitude de vivre avec la nostalgie; j’ai vécu toute ma vie avec la nostalgie et je continue à vivre avec.



Durant votre enfance, vous avez vécu dans de nombreux pays et avez sans cesse déménagé… ce qui empêche sans doute d’avoir de vraies “racines”. Cela ne vous dérange-t-il pas?

Si, cela me dérange, mais je n’ai pas le choix, et je crois qu’en effet nous sommes de plus en plus nombreux sur terre pour des raisons soit politiques soit professionnelles, à vivre comme cela. Je pense que cela forme une personnalité très différente, j’ai rencontré beaucoup d’exilés, d’expatriés au cours de ma vie, et j’ai pu voir qu’ils étaient de deux catégories: soit ils sont des gens assez froids qui ne s’attachent pas beaucoup aux gens, soit ils sont exactement le contraire, terriblement affectueux, émotifs, ils s’attachent trop aux gens, et moi je suis dans la deuxième catégorie, ce qui ne me rend pas la vie très facile, parce que j’ai tout le temps le cœur brisé et je suis constamment en train de regretter le passé, mais bon je n’y peux rien, je suis comme ça.



Dans quelle mesure vos livres Le Sabotage Amoureux et Stupeur et Tremblements s’inspirent de votre propre expérience?

Les deux s’en inspirent totalement, la seule chose que j’ai changée dans Stupeur et Tremblements est le nom de la compagnie et les noms des gens, parce que je ne voulais pas que ce livre soit une accusation, et c’est pour cela qu’il était nécessaire de changer les noms des gens, mais tout ce que je raconte est vrai.



Raconter votre vie privée dans vos livres ne constitue-t-il pas un danger?

Il y a bien sûr un danger, mais il y a toujours une frontière entre ce que je veux bien dire et ce que je ne dirai pas, par exemple le dernier livre que j’ai publié, Ni d’Eve Ni d’Adam, raconte mon histoire d’amour avec un garçon japonais, j’ai vraiment vécu cette histoire d’amour, mais bien sûr il y a des choses que je ne dis pas. Cependant, tout ce que je dis est vrai, finalement c’est aussi pour cela que j’ai besoin de publier des livres de fiction comme Mercure, qui est un livre de fiction et dans ce genre, il n’y a pas ce phénomène de la frontière. Je me dis que là ce n’est pas ma vie, je peux donc tout dire, ce n’est pas dangereux.



Raconter sa vie privée constitue-t-il une sorte de thérapie ou une façon de se libérer?

C’est une libération mais pas seulement, c’est aussi un moyen de comprendre, et ce n’est pas parce qu’on a vécu quelque chose qu’on le comprend; parfois au contraire, on vit quelque chose de dramatique que l’on ne comprend pas, et on se demande: que s’est-il qui passé? Pourquoi cela s’est-il si mal passé dans cette société japonaise? Pourquoi cette histoire avec la petite fille italienne a-t-elle été si épouvantable? Et souvent, c’est lorsque l’on écrit le livre et que l’on raconte une histoire, que l’on comprend, et c’est à ce moment-là qu’on est libéré. Ce qui libère est surtout le fait de comprendre.



On dit que chaque année vous écrivez un livre, est-ce vrai?

C’est pire que cela, je publie un livre par an - c’est déjà énorme - mais en vérité, j’en ai écrit plus de trois par an, et actuellement à quarante ans je suis en train d’écrire mon soixante-troisième livre, donc c’est très grave. Mais je ne publie pas tout heureusement, c’est déjà beaucoup d’avoir publié seize livres en seize ans; si j’avais publié soixante-trois livres, ce serait vraiment une catastrophe! C’est vrai que je suis un écrivain obsessionnel; tous les jours de ma vie, je me réveille à quatre heures du matin avec le besoin d’écrire, et j’écris de quatre heures à huit heures du matin. Et quatre heures d’écriture par jour tous les jours, cela fait beaucoup de livres…



Où écrivez-vous?

Chez moi et assise dans le canapé, ma seule habitude est d’écrire à la main avec un stylo comme le vôtre, et pour écrire, pour avoir la force d’écrire, je bois énormément de thé très fort, du thé noir, qui est beaucoup plus fort que le café.



Par quels écrivains avez-vous été influencée?

Je ne sais pas, j’ai énormément lu dans ma vie, il y a beaucoup d’écrivains que j’admire, des écrivains français comme des écrivains japonais; aussi bien Montesquieu que Proust ou Diderot, Stendhal, qui est un écrivain très important pour moi, et également Mishima, Tanizaki, l’espagnol Cervantes, Oscar Wilde, tout ces écrivains, il y en tellement…



Lequel a changé votre vie?

Il y a tellement d’écrivains qui ont changé ma vie, tous ont changé ma vie, mais je considère un écrivain plus important pour moi, - c’est aussi un philosophe mais je le considère avant tout comme un écrivain- , c’est Nietzsche qui m’a sauvé la vie. Mon œuvre est assez nietzschéenne, c’est une œuvre de l’énergie, et tous mes personnages ont une grande énergie, et la figure de Zarathoustra, quelqu’un de chez vous, dont parle tellement Nietzsche, est pour moi une figure essentielle.



Etes-vous d’accord avec le fait que la littérature française a connu une sorte de déclin?

Il est très difficile de répondre à cette question, parce que cela suppose que l’on connaisse la vérité sur la littérature française d’aujourd’hui, ce qui est très difficile surtout quand on est écrivain soi-même parce qu’il faut pouvoir lire les autres écrivains en toute objectivité, sans jalousie et esprit de concurrence.

Il est donc très difficile d’être clairvoyant sur ces questions, mais c’est vrai qu’on a tendance à dire que la littérature française contemporaine est en déclin; je ne sais pas si c’est vrai, j’espère que non… Et j’espère que s’il y a effectivement un déclin, je n’y participe pas…



Comment considérez-vous la littérature française actuelle?

Je la trouve intéressante, je pense qu’Eric Emmanuel Schmitt est un bon écrivain, il y a d’autres écrivains très dérangeants mais également très intéressants comme Michel Houellebecq. De façon générale, je pense que la littérature contemporaine est très intéressante, notamment en France.



Vous avez évoqué la littérature japonaise; appréciez-vous les œuvres de Haruki Murakami?

J’adore Haruki Murakami.



Il a suscité beaucoup de controverses au Japon…

Je ne sais pas, mais c’est un écrivain merveilleux qui mérite d’être connu mais je crois qu’au Japon il a quand même un certain succès.



Le thème principal de votre ouvrage Le Sabotage Amoureux est la vie des enfants; vous intéressez-vous à ce sujet?

Enormément. En tant qu’écrivain, je suis être de langage, et le moment le plus intéressant du langage est son commencement; c’est le moment où l’on apprend le langage et que l’on découvre les relations entre la réalité et le langage. Et c’est durant l’enfance que l’être humain s’approprie le langage, comprend comment par son intermédiaire il va établir une relation avec l’univers. C’est la raison pour laquelle l’enfance est pour moi l’âge le plus intéressant.



Avez-vous eu la même enfance que la fille du livre Le Sabotage Amoureux? Lorsque vous étiez à vélo, avez-vous vraiment eu l’impression que vous étiez sur un cheval ou avez-vous quelque peu exagéré?

Je n’ai pas du tout exagéré, je pense que c’est une de mes particularités, j’ai beaucoup de mémoire, surtout de mon enfance, je me souviens très, très bien de mon enfance et de quand j’avais sept ans; je voyais les choses ainsi, je voyais mon vélo, et mon vélo était un cheval, ce n’était pas pour moi une invention, je le voyais comme cela, c’est aussi la raison pour laquelle c’est triste de devenir adulte parce qu’ensuite, les choses deviennent moins extraordinaires, le vélo cesse d’être un cheval; le vélo devient un vélo.



Que signifie la dernière phrase du Sabotage Amoureux remerciant Elena pour sa fidélité à sa légende?

Parce que je l’ai rencontrée depuis, elle est devenue adulte, mais elle est restée la même: elle est toujours belle et méchante, alors je dis merci parce qu’elle est restée fidèle à elle-même, mais pas à moi bien évidemment…



L’avez-vous de nouveau rencontrée par la suite?

Je l’ai rencontrée lors d’un voyage en Italie, lors d’une rencontre avec mes lecteurs, et elle est arrivée pour une dédicace. C’était en 2002, et ce fut pour moi un choc, mais elle était toujours la même, elle m’a dit aussi que j’étais toujours la même.



Etes-vous toujours amies?

Non, c’est toujours la même!

A-t-elle lu le livre que vous avez écrit sur elle?

Oui, elle l’a lu et elle n’était pas contente, mais je pense que ce livre est la vérité.



Quand êtes-vous tombée amoureuse pour la première fois?

Je pense que la vraie première fois, c’était assez tard, quand j’avais vingt cinq ans, mais avant cela, j’ai cru à plusieurs reprises être tombée amoureuse; avec Elena notamment. Quant on est petit, l’amitié et l’amour sont une seule et même chose: quelqu’un est là, quelqu’un est le centre du monde…



Stupeur et Tremblements est-il représentatif de la vie au Japon à l’époque où vous y étiez?

Oui, vous savez, je pense que ce livre est très représentatif de l’immense majorité des carrières professionnelles des japonais modernes. L’immense majorité des Japonais d’aujourd’hui travaille dans des bureaux, dans des immeubles gigantesques dans des villes ultra modernes et ont des vies terribles avec un stress permanent. Ils travaillent dans une espèce d’absurdité et sont humiliés par leurs supérieurs. La vie de la grande majorité des Japonais modernes est une humiliation que nous ne supporterions pas.



Et les Japonais sont vraiment sévères comme vous les décrivez dans votre livre?

J’ai raconté cette histoire exactement comme elle m’était arrivée, et d’ailleurs le livre a été traduit en japonais et a bien sûr fait un scandale là-bas, les chefs d’entreprise japonais étaient très mécontents, mais les petits employés japonais disaient oui, c’est tout à fait ça.



Pourquoi la narratrice de Stupeur et Tremblements - ou plutôt vous - avez décidé de travailler dans un WC plutôt que de démissionner? Etait-ce pour vous prouver à vous-même que vous étiez japonaise et que vous pouviez vivre comme une japonaise?

C’est tout à fait ça, parce que si j’avais démissionné, je me serais conduite comme une occidentale; j’aurais montré que j’étais incapable de me conduire comme une japonaise tandis qu’en acceptant jusqu’au bout même les ordres les plus humiliants, je montrais que j’étais capable de me conduire comme une vraie japonaise.

C’est vrai qu’aux yeux d’un occidental, ce que j’acceptais là-bas était le déshonneur, mais pas pour un japonais. Pour lui, le déshonneur aurait été de ne pas accepter et de démissionner. Et j’ai donc voulu leur prouver que j’étais capable de me conduire comme une vraie japonaise, pas tout à fait bien sûr, par exemple je n’étais pas une bonne employée, mais j’étais une vraie japonaise en ceci que j’ai obéi jusqu’au bout.



Travailler six mois dans un WC pour cette raison doit changer la vie…

Oui, absolument, cela change la vie vous savez, mais je suis contente d’avoir vécu cela.



Etait-ce aussi par besoin d’argent?

C’était aussi par besoin d’argent, mais c’était surtout par besoin de prouver que j’étais japonaise, en même temps je ne regrette pas parce que quand on a travaillé dans les toilettes, on voit le monde différemment après, et c’est très, très intéressant.



Les prix littéraires sont-ils importants pour vous?

C’est bien, mais ce n’est pas indispensable; ce qui compte c’est le public, d’en avoir beaucoup et du bon. Et pour cela je suis très forte, je suis celle qui a le plus de public et le meilleur public. Un bon public est un public sensible et fidèle; mes lecteurs sont extrêmement sensibles et fidèles et j’en suis très contente.



Rêvez-vous du prix Nobel?

C’est impossible, je ne suis pas un écrivain assez sérieux pour le prix Nobel, il est réservé aux grands écrivains, et moi je ne suis pas un écrivain très sérieux. Je suis connue mais mes œuvres ne sont pas d’assez bonne qualité, mais je pense que c’est tout à fait impossible. Peut-être qu’un écrivain iranien aura le prix Nobel, ce serait vraiment bien, car il me semble que cela fait très longtemps qu’un écrivain iranien n’a pas remporté le prix Nobel. D’ailleurs je n’ai jamais lu un écrivain iranien contemporain, je ne connais même pas de nom… Pouvez-vous me dire un nom?



Par exemple Sâdegh Hedâyat, qui est enterré au Père Lachaise… il a notamment écrit La chouette aveugle qui a été traduit en français.

Je vais me le procurer, car ce n’est pas normal de n’avoir jamais lu un livre iranien!

Quelles sont vos peurs actuelles?

J’ai beaucoup de peurs; j’ai peur pour le monde, j’ai peur pour la paix, on a l’impression que la guerre se rapproche, j’espère que c’est faux, mais il y a tellement de tensions, regardez au Pakistan par exemple, ça fait peur, donc j’ai peur aussi pour moi car être un écrivain signifie avoir peur.

C’est le plus beau métier du monde mais j’ai toujours peur de perdre, de ne plus être un écrivain.



Il y a la maladie appelée le “Writer’s Block”, en avez-vous peur?

Oui, et même si j’écris énormément et que jusqu’à présent j’ai été très féconde, j’ai peur de perdre cette fécondité et j’ai peur de cela tous les jours de ma vie.



De quoi rêvez-vous?

J’ai honte des rêves que je fais, je rêve que c’est la fin du monde, que je suis dans un grand tribunal et que les juges débattent entre eux pour savoir si dans la postérité on va se souvenir de moi ou pas; j’ai honte… Et donc les juges interrogent les gens pour savoir “Est-ce qu’Amélie Nothomb est vraiment célèbre?, Est-ce qu’on va se souvenir d’Amélie Nothomb?” J’ai honte quand je pense à ca.


http://fr.sibegazzade.com/2008/05/entretien-avec-amelie-nothomb/
Revenir en haut Aller en bas
http://danscemondeflottant.free.fr
Mrs Lovett
Admin' dont la tonne de chocolat blanc ingurgitée par an n'égale pas celle d'Amélie Nothomb...
Admin' dont la tonne de chocolat blanc ingurgitée par an n'égale pas celle d'Amélie Nothomb...
Mrs Lovett


Messages : 12025
Date d'inscription : 29/05/2010
Age : 32
Localisation : Chez Meert avec Amélie

Interview "persane" a Paris, 2008 Empty
MessageSujet: Re: Interview "persane" a Paris, 2008   Interview "persane" a Paris, 2008 EmptyLun 22 Aoû - 11:07

Ah c'est chouette merci! C'est bien justement je viens de finir de lire lettre persanes.
Revenir en haut Aller en bas
https://le-voyage-nothombien.forumactif.org
Comateen
Hirondelle
Hirondelle
Comateen


Messages : 3088
Date d'inscription : 10/06/2010
Age : 36
Localisation : Rennes/Paris

Interview "persane" a Paris, 2008 Empty
MessageSujet: Re: Interview "persane" a Paris, 2008   Interview "persane" a Paris, 2008 EmptyLun 22 Aoû - 13:03

Merci, je ne connaissais pas cette itw ! J'ai les lettres persanes dans ma bibli, ça tombe bien ;p
Revenir en haut Aller en bas
anaisromane
Ethel
Ethel
anaisromane


Messages : 302
Date d'inscription : 15/09/2010
Age : 34
Localisation : Paris

Interview "persane" a Paris, 2008 Empty
MessageSujet: Re: Interview "persane" a Paris, 2008   Interview "persane" a Paris, 2008 EmptyLun 22 Aoû - 13:52

D'excellentes questions qui vont plus loin que celle que l'on a habituellement!
Revenir en haut Aller en bas
http://anaischartier.canalblog.com/  /http://terminusmonde.canal
Contenu sponsorisé





Interview "persane" a Paris, 2008 Empty
MessageSujet: Re: Interview "persane" a Paris, 2008   Interview "persane" a Paris, 2008 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Interview "persane" a Paris, 2008
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Têtu (novembre 2008)
» Interview sur le blog "culturez-vous"
» Interview par Josyane Savigneau (26 janvier 2009)
» interview d'Amélie Nothomb pour le cite evene novembre 2006
» Paris Match (9/8/12)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le voyage nothombien :: Presse 2008-2009-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit